La concentration demande de l’attention (le contraire est d’ailleurs vrai aussi) !
Les neurosciences nous apprennent qu’elle peut s’apprendre par l’exercice. L’homme (et la femme !) n’ont qu’une pensée, une source d’attention. Certes, nous avons la capacité à gérer – plus ou moins bien – plusieurs réflexions sur un court laps de temps, comme un jongleur qui ne touche qu’une balle mais passe très vite à la suivante afin d’en maitriser plusieurs. Il n’en reste pas moins que cela demande plus d’adresse que de ne contempler qu’une balle dans notre main !
Notre attention est notre capacité à nous intéresser longuement à une seule tache. C’est le secret pour garantir un résultat pertinent à celle-ci. Un travail scolaire efficace passe donc par ne pas se laisser distraire, par exemple, par une musique de fond, le tintement d’une notification ou des pensées parasites qui nous attirent vers d’autres actions plus amusantes.
Entrainer notre attention la développe. Nous pouvons le faire en se posant pour écouter une musique, en lisant un livre ou un article ou en ne réfléchissant longuement qu’à une seule idée, jusqu’à peut-être à s’ennuyer. De nombreux exemples sont données dans la littérature scientifique. Ceux qui s’y intéressent peuvent s’attacher notamment à étudier les publications et livres de vulgarisation de Jean-Philippe LACHAUX, chercheur à l’Inserm en neurosciences cognitives.
La science confirme les conseils de bon sens des enseignants ! Chers élèves, faites leur confiance : écoutez-les… avec attention !
Bruno ABART
